Honneur des français et des sénégalais au capitaine Georges Guynemer

Une prise d’armes franco-sénégalaise sur la base aérienne de la zone militaire sénégalaise de l’aéroport Léopold Sédar Senghor a eu lieu ce jeudi 11 septembre. Une cérémonie, renseigne le service de presse de l’Ambassade de France à Dakar, qui est organisée à l’occasion de la commémoration du 91è anniversaire de la mort en combat aérien du capitaine Georges Guynemer, le 11 septembre 1917

Naît le 24 décembre 1894, rue de la Tour à Paris dans le16è, l’homme fut un élève doué, mais dissipé, écrivent ses biographes.
Celui qui est devenu bien vite à la faveur de la grande guerre, un réputé aviateur, un redoutable chasseur semant la terreur dans les airs et dans les rangs ennemis allemands, est bachelier à 18 ans et prépare l’Ecole polytechnique. A la déclaration de guerre, il veut s’engager, mais son aspect chétif le fait refuser dans l’infanterie puis dans la cavalerie. Après deux ajournements par le conseil de révision, il réussit toutefois à entrer dans cette arme nouvelle qu’est l’aviation. Son destin était ainsi tout tracé, même s’il devait s’achever dans une nuit sans lune derrière les lignes ennemies.

La France et les alliés reconnaissants lui tresseront lauriers mérités. Depuis ils commémorent chaque année, sa disparition en dépit du fait que sa fin reste en grande partie couverte d’une voile de mystère. Il aurait été abattu alors qu’il lançait une attaque contre un biplace de la « Jasta 3 ». Sur les lieux du crash, une patrouille allemande aurait découvert son cadavre et ramené ses papiers d’identité. Mais dans la nuit du 11 au 12 septembre 1917, le formidable bombardement britannique qui bouleversa le secteur aurait fait disparaître dans sa tourmente l’avion et le corps du prestigieux pilote.

Toujours est-il que : « mort au champ d’honneur le 11 septembre 1917 - Héros légendaire, tombé en plein ciel de gloire après trois ans de lutte ardente. Il restera le plus pur symbole des qualités de la race : ténacité indomptable, énergie farouche, courage sublime. Animé de la Foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable qui exaltera l’esprit de sacrifice et provoquera les plus nobles émulations. » (Général Anthoine, commandant la 1ère Armée. Texte lu le 18 octobre 1917).