JOAL Fadiouth patauge

Pour vous qui connaissez, avez entendu parler ou qui avez visiter une ou plusieurs fois Joal Fadiouth, la ville natale du premier Président du Sénégal indépendant Léopold Sédar Senghor, sachez que Joal est sous les eaux suite aux différentes précipitations enrégistrées ces derniers jours au Sénégal.Les inondations sont récurrentes à Joal-Fadiouth (département de Mbour, région de Thiès). Avec les fortes précipitations de ces derniers jours, les quartiers Mbariad, Darou Salam et le lycée Léopold Sédar Senghor pataugent.

Selon Kaynack Dione, chef du centre de secours des sapeurs pompiers de Mbour, ce sont les autorités communales qui l’ont contacté pour signaler des sites inondés à Joal. Aussitôt, la direction de Joal est prise, où des visites de quartier ont été effectuées en compagnie du maire Paul Ndong.

Pour sortir Mbariad, Darou Salam et le lycée des eaux, le lieutenant Dione et ses hommes ont utilisé de gros moyens avec des pompes de 300m3/h ; 250m3/h et 100m3/h. C’est ainsi, a-t-il expliqué, que le niveau d’eau avait fortement baissé sans problème particulier, sinon les éléments de la nature qui ont constitué des impondérables avec les fortes pluies des dernières 48 heures qui ont tout retourné à la case départ. Pour autant, les autorités ne se sont pas découragées, elles continuent les opérations de pompage avec l’espoir de pouvoir tirer la commune des eaux.

Si la situation est assez particulière à Joal, c’est parce que la commune est constituée d’une bande de terre entourée d’eau et dont la nappe phréatique est à fleur de peau. Parmi les solutions d’urgence, il y a l’achèvement des travaux de construction du nouveau lycée en face de Ngazobil et la délocalisation de certaines habitations dans cette zone offerte par l’Eglise et qui a été déjà lotie et attribuée en partie. Dans la capitale de la Petite Côte, si les canalisations qui ont coûté près de 2 milliards ont pu régler quelques problèmes de stagnation d’eau, force est de reconnaître qu’elles n’ont pas répondu à l’attente des populations qui pensaient qu’avec tous les désagréments commis, en plus des sommes investies, qu’il n’y aurait plus de problème de ruissellement des eaux à Mbour.