LE MARABOUT 3 DEFINITIONS

En fait pour parler des Marabouts au Sénégal il faut commencer par différencier trois genres différents:
1/ Les marabouts religieux, qui possèdent la science et le savoir. Le vie religieuse est basée sur le respect la sagesse et l'application des préceptes du Coran. Ils sont les intermédiaires entre Dieu et les croyants. Ils prient pour leurs fidèles et intercèdent pour eux auprès du prohète. Par le passé leurs interventions étaient gratuites et ils vivaient d'offrandes ou de dons.
2/ Les marabouts animistes, ce sont des fétichistes sans rapport avec la religion. Ce sont ce que communément nous appelons les sorciers. Leurs pouvoirs leurs viennent des éléments de la nature. Certains ont le pouvoir de jeter ou conjurer les sorts. On leur prête aussi des connaissances dans le domaine de la médecine.
3/ Les marabouts "ficelles", ceux-ci sont des charlatants qui abusent de la crédulité des populations usurpant le titre religieux respecté. Ils l'utilise pour s'enrichir rapidement.

Outre ces trois types de marabouts,à côté des marabouts "ficelle" il y'a les maîtres coraniques qui se prennent aussi pour des marabouts. Au lieu d'enseigner le coran à des milliers d'enfants appelés communément "talibés" au Sénégal recrutés le plus souvent même dans les coins les plus reculés du pays, ces soi disants marabouts utilisent les "talibés" pour s'enrichir et nourrir leurs nombreuses femmes.Ils les envoient dès l'aube se déambuler dans les rues de Dakar, à la recherche de l'offrande en fixant à chacun un objectif de gain journalier compris entre 300 et 500 francs. Si le"talibé" n'accomplit pas "sa mission" journalière, une fois retourné chez le marabout le soir,il a mille chances d'être battu à mort par ce dernier. Au finish après avoir passé parfois plus d'une dizaine d'années à l'école coranique, le "talibé" ne sera même pas capable de réciter une seule sourate du Coran ce qui était son principal objectif. Un phénomène qui mérite beaucoup de réflexions d'autant plus que le Sénégal vient d'adopter récemment un plan d'action de lutte contre la traite des personnes.